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L’art sous ses formes physiques (comme les bâtiments et les peintures) a existé dans les sociétés préhistoriques et modernes. Cet ouvrage examine les similitudes et les différences entre l’art des anciennes civilisations de l’Inde (vallée de l’Indus) et celui des civilisations égéennes (minoenne, mycénienne et cycladique).
Dans les cultures préhistoriques, l’art se distinguait de l’art moderne, qui se définissait en termes d’utilité ou de praticité plutôt que d’esthétisme. Il s’exprimait non pas en fonction de la beauté d’un objet, mais plutôt en termes de sa fonction, comme dans le culte par la représentation de divinités (sculptures masculines et féminines) ou l’utilisation de figurines en guise d’offrandes votives. Il servait également dans les échanges et le commerce (sceaux) et pour indiquer la hiérarchie sociale (bijoux et ornements). La demande d’objets de prestige dans les sociétés minoenne et mycénienne s’est développée en réponse au mécénat royal et des élites, lequel n’existait pas dans la vallée de l’Indus.
L’ouvrage examine les habitudes de production et de consommation d’objets comme la poterie, les figurines, les sceaux, les bijoux et les peintures, afin de montrer les similitudes frappantes entre les civilisations indienne et égéenne. Cette comparaison soulève des questions sur les facteurs d’influence interculturelle, qui sont devenus beaucoup plus importants et directs après l’invasion par Alexandre et l’adaptation ultérieure de l’art indien sous l’égide des royaumes indo-grecs.
Bulletin 74
Octobre 2024