Dans un monde où les parcours professionnels restent souvent méconnus, l’histoire de Lyse Lavictoire se distingue comme un témoignage de dévouement, de résilience et du pouvoir transformateur de la camaraderie.
La carrière de Lyse Lavictoire au CRDI a commencé en 1974 lorsqu’elle a été embauchée comme secrétaire dans la division des sciences de l’information. Son travail acharné et son engagement n’ont pas été ignorés, et elle a rapidement été promue au poste de coordonnatrice adjointe, puis au poste de responsable des conférences, des voyages et des services d’accueil.
En repensant à son temps au CRDI, Lyse parle chaleureusement des personnes qu’elle a rencontrées et des amitiés qu’elle a nouées. «Le CRDI a changé ma vie de tant de façons… pour le mieux», dit-elle. «La camaraderie et l’incroyable diversité des personnes que j’ai rencontrées ont laissé une marque indélébile sur moi.» L’organisation de la Conférence internationale sur le SIDA de 1989 à Montréal l’a propulsée dans le monde des événements internationaux. En 1996, Lyse a quitté le Centre pour devenir travailleuse autonome, spécialisée dans la coordination de grands événements internationaux. Mon titre de gloire… J’ai accompagné le Dalaï Lama lors de sa visite de 3 jours à Montréal dans le cadre de la Conférence Mondiale sur les Religions. Une expérience enrichissante que je n’oublierai jamais.
Après la COVID et deux années sans contrats, la retraite semblait inévitable. Son attention s’est tournée vers le bénévolat, notamment en tant que chef d’équipe pour le programme de secours en cas de catastrophe de la Croix-Rouge, en socialisant des chiots pour les préparer à devenir des chiens-guides et en m’impliquant dans l’association des anciens du CRDI. J’ai également commencé à garder des chiens, ce que j’ai fait lors d’un voyage à travers le Mexique l’hiver dernier.
Des problèmes de santé sont également entrés en jeu. Ayant besoin d’une prothèse de la hanche et face à une attente de 4 à 5 ans dans le système de santé public, Lyse a pris la décision audacieuse de se rendre à Mazatlán, au Mexique, pour se faire opérer. «La vie est trop courte», dit-elle, un mantra qui l’a poussée à travers l’incertitude. Elle a passé trois mois à Mazatlán, non seulement pour subir une opération, mais aussi pour se rétablir dans l’environnement chaleureux et accueillant de cette ville côtière. «Je suis heureuse de dire que tout s’est très bien passé», partage-t-elle.
L’histoire de Lyse rappelle vivement que les parcours professionnels ne sont pas seulement une question de titres et de réalisations, mais aussi de personnes, d’expériences et de résilience qui nous façonnent tout au long du chemin. Sa vie, marquée par le dévouement, l’adaptabilité et un esprit vibrant, inclura toujours une grande gratitude envers le CRDI, l’organisation qui a reconnu son potentiel et l’a propulsée vers de nouveaux sommets.
De retour dans Montebello, au Québec, Lyse savoure la simple joie de marcher et de faire du vélo. «Que fais-je maintenant? JE MARCHE…lol!» s’exclame-t-elle, son rire résonnant de l’énergie positive qu’elle apporte à chaque aspect de sa vie.
Bulletin 74
Octobre 2024